Wellington petite capitale

Une vie presque normale !!!!!

Aprés trois mois de voyages dans l'île du sud et beaucoup de mouvements.  On était bien décidé de se poser dans un endroit quelque mois pour vivre la vie Kiwi. Notre objectif principal était de trouver du boulot. On a multiplié notre courage pour faire du porte à porte avec notre CV (Hy My name is Jb I'm looking for a job). Aprés une semaine de recherche avec des périodes de doutes intenses, on a enfin décroché 2 postes. Sarah a trouvé un boulot de serveuse dans un trés jolie Bistrot Français et Jb dans une boulangerie restaurant française aussi. Comme quoi la France reste un phare pour nous. On est trés content de pouvoir gagner un peu d'argent afin de profiter de l'asie avec les gens qu'on aime. Les conditions de vies dans cette petite capitale sont parfaites. Cette ville déborde de charme la plage est à 2 minutes du centre ville, il y beaucoup d'espace sauvage aux alentours et la vie culturelle bouillone. Notre derniers investissement sont 2 vélos pour laisser notre valeureux Bob au repos. Il s'est installé prés d'un petit port face à la mer. Le matin pour se rendre au travail on longue la Bay pendant 20 minutes. Le pied !!! Le soir on à la chance de profiter de concerts gratuits dans le Botanic Garden ou l'on découvre de groupe Néo Zélandais.

Wellington petite capitale

Nous voilà!

Nous sommes maintenant fin novembre. Comme pour annoncer la fin de notre année de voyage nous sommes partis aider et admirer la récolte du riz, la fin d'un cycle, la fin de tout un processus. Nous avons depuis la Chine, en juin dernier, suivi son évolution. On a vu les terrasses gorgées d'eau, les hommes avec les buffles labourant et retournant la terre. On a vu les femmes en costumes traditionnels pliées en deux, plantant les semis. Puis au Vietnam, Thaïlande, Cambodge et Laos les agriculteurs assis près de leurs champs surveillant le riz pousser. Il a pris forme, il a d'abord revêti un vert dense. Puis le soleil a agi sur les pousses pour que petit à petit elles optent sa couleur.

Nous avons été à Batkhapur, cette ville, nous offre de vraies scènes rurales. L’architecture vous transporte dans le temps. On observe les paysans faire sécher les grains de riz sur le sol. On a même participé à la coupe et à la récolte dans les champs. Cette ville vous plonge dans une Asie ancienne et profonde où la tradition n'a pas perdu de sa splendeur. Après des jours à marcher, on fait halte dans une petite famille Newarie : le groupe ethnique dominant ici . 3 générations demeurent ici dans cette maison en bois, tout en étages. Et on reste toujours charmé d'entendre la grand-mère nous raconter ses histoires. Ses tatouages aux pieds nous laissent deviner sa jeunesse fugace. Ses multiples piercings aux oreilles avec ses boucles traditionnelles me fascinent. Toute la famille est vraiment occupée avec la récolte du riz. Les sacs s'entassent dans le grenier. Il est temps pour nous de prendre la route pour l'Inde. On reste admiratif de tout notre chemin accompli au fil de ces 12 mois. Avant notre retour, on a pris la route vers Darjeeling. Une étape reposante, il est bon de déguster une tasse de ce magique thé, afin de continuer à digérer tout nos magnifiques souvenirs, . On sent les influences népalaises, anglaises et indiennes qui donnent beaucoup de charme à cette vallée. On rêvasse, on écrit, on lit, on imagine notre retour face à la chaîne himalayenne. On retourne à Kolkota le marché aux fleurs et aux épices, un dernier grand bol d'Inde.

Le mot final est assez dur à écrire comme vous pouvez vous imaginer. Pour être honnête on a avait pas envie de rentrer il y a quelques mois. Mais une vie sans ceux qu'on aime n'a pas le même goût. Vraiment la Famille et l'Amitié ne peuvent pas être remplacées. On rentre à nos terres, riche de tout ce qu'on a vécu. On en mesure chaque centimètre de la magie de cette année. On revient pas tout à fait les mêmes et on revient comblé. De toute façon, on a toute la vie pour voyager, alors prenons le temps de digérer nos souvenirs. Et puis on a plein d'autres projets en France, plein de nouvelles aventures à vivre. Qui sait on réouvrira peut être un jour ce blog.

Alors on mettra pas de point pour clôturer cette page web mais on va opter pour trois petits points ...

De 800 à 5000 métres!

On commence cette randonnée par un trajet en bus de 8h pour 100 kilomètres ! Cette route de montagne est accrochée par miracle à la roche. Le bus trampoline, une expérience vibrante ou tout à tour les locaux vomissent par la fenêtre ! Après une grande concentration sur la route, on arrive ! On aligne nos pieds pas à pas, en remontant un torrent, dans une gorge sur plus de 2000 mètres de dénivelé. Les cactus et les champs de cannabis laissent place à une végétation différente, puis plus lunaire. Les rhododendrons en arbres ou minuscules arbustes occupent ces montagnes. Je me laisse imaginer les fleurs en éclosion pendant que les singes blancs à têtes noires sautent d'arbres en arbres. Les yaks èrent dans les villages de pierres entre les ponts suspendus et les drapeaux tibétains. Dans cette vallée à moins de 8 kilomètres du Tibet, il y a beaucoup d’immigrés. On déguste nos premiers yaks tés au beurre, on apprend les rituels, les phrases basiques tibétaines. On sait saluer maintenant dans une dizaine de langages. On a même participé au jour de la chance du calendrier. Avec le lama du village, on jette le riz dans les airs pour les ancêtres, mange des boulettes sucrées pour la longue vie, un peu de beurre sur la tête pour la chance et l 'alcool de riz pour pour.... être soule sûrement !

A cette altitude, les montagnes paraissent gigantesques. Les sommets se dressent fièrement semblant crever le ciel. Un soir, il neige, une fine couche aura disparu le lendemain. Elle donne une couverture de coton à ce paysage. Et depuis deux ans, on n'avait pas connu ce sentiment de froid sur la peau. Le soleil la journée procure une température vraiment idéale mais des qu'il se couche on se réfugie vite très du feu. On a gravi notre plus haut sommet à 5000 mètres que d’adrénaline ! Une vue a 360 degrés on reste contemplatif après tant d'efforts. Puis 1600 mètres de dénivelé positif ; autant dire qu'on aura pas de complexe à dévorer les raclettes et fondues en rentrant.

Ce trek nous l'avons conçu en mixant une randonnée dans les hauts sommets de Langtang, les lacs sacrés de Gosainkouda, pour finir en longeant les crêtes en faisant halte dans les villages en terrasses de sherpa. Pas de repos, chaque jour on avale les pentes et bien sur ça descend toujours pour remonter ! Heureusement chaque midi et soir on fait halte dans différentes familles qui offrent l' hospitalité en échange de copieux repas. De retour à Katmandou, hier soir, on a eu le plaisir de déguster un steak que l'on a rêvé pendant ce trek. Alors bon appétit  et à très vite pour notre dernier message !

Et puis le Népal...

Un an de voyage et nous voilà là, au Népal. Dans ce petit pays coincé entre la Chine et l'Inde où l'on trouve les plus hauts sommets du monde. 12 mois à parcourir une partie du globe pour revenir aux sources, les montagnes. Quel chemin ! On a tant d'images en nous. Nous initions un livre intitulé «  une des plus belles années de notre vie ». Pour chacun des 11 pays qu'on a traversé on répertorie nos souvenirs.

Pour faire le lien avec notre dernière étape en Inde il convient d'en dire un peu plus. Nous avons ainsi pris le parti de vivre chez l'habitant et pour cela on s'est enfuit dans les petits villages authentiques d'Inde. On peut maintenant faire cuire des chapatis , mijoté le masala et confectionner des raviolis vapeurs. Plus prêt du quotidien et des préoccupations du peuple on a été confronté à la dure réalité de la destiné des castes, de cette impossible liberté de choix. Les indiens disent eux même que le véritable amour n'existe pas. Encore plus conscient de notre chance et plus soudé que jamais, on a fait étape à Varanasi. Cette ville mystique où les hindous viennent mourir. Plus qu'aucune autre cité, les ruelles minuscules nous obligent à nous arrêter à chaque cortège de famille ne deuil transportant un corps, à chaque vache aux grandes cornes, à chaque mobylette pétaradante. L'odeur de la fumée remplit l’atmosphère car jour et nuit des bûchés en plein-air consument des corps. Le Gange est un spectacle qui transporte loin très loin de la France. Épuisé de l'animation de ce lieu incroyable et après des heures interminables dans les transports, nous voilà dans un tout autre décor le Népal. On est subjugué par le calme de ce lieu en dégustant notre repas face à la réserve naturelle de Chitwan. En pirogue et dans le jungle, on a rencontré des crocodiles, des rhinocéros et des singes. Puis même Katmandou paraît calme après l'Inde. On a eu besoin de deux jours afin d'être prêt pour un trek de 15 jours dans le parc naturel du Langtang.

De l'Inde au Népal

........ On prendra le temps d'écrire en détails nos derniers pas en Inde et les premiers au Népal...... Promis...... Juste quelques photos..... On part en randonnée pendant 15 jours..... Marche de méditation en retrouvant des montagnes.... On aime le Népal.... que c'est paisible... la sérénité... plus très prochainement......

Inde

L'inde est tout à fait déroutante. Elle enivre et épuise dans le même instant. Voyager c'est s'oublier, s'abandonner à une nouvelle culture, une nouvelle façon de vivre. On regarde le monde avec des yeux neufs. Tel un nouveau né, on découvre notre environnement. Le fonctionnement, le langage, les saveurs, les couleurs tout prend une dimension d'inconnu.

Mais l'Inde nous pousse dans nos retranchements. Notre éthique de voyage se voit être mise à rude épreuve. Les sollicitations constantes des habitants, le bruit ininterrompu, la chaleur étouffante, les mendiants par centaines et les arnaques en tout genre nous entraînent à être en alerte permanente.

L'Inde, certes est une réelle épreuve pour autant elle procure tant de plaisir et de folie. On explore un style de vie au antipode de nos habitudes. Un pays où le sublime côtoie souvent le pire mais où l'un et l'autre est toujours plus vivant, plus humain et finalement plus attachant qu'ailleurs.

Le romantisme n'est pas le monopole des français. Içi au Rajasthan, les villes fortifiées, les lacs, les palais procurent tant de sensualité dans l’atmosphère.

On a ainsi passé une très belle nuit sous la voûte étoilée dans le désert. On a découvert un nouveau moyen de transport pour explorer les dunes, le chameau. Quel drôle de sensation de monter cette bête si nonchalante.

En quête de tranquillité, on a pris refuge dans plusieurs petits villages où on explore la vie chez l'habitant. Cuisiner, magasiner, observer les albums familiaux, bref prendre le temps de vivre à l'indienne. Demain on va suivre la plus âgée des filles, assistante sociale, lors d'une journée de travail. Quelle générosité ! Le Népal pointe le bout de son nez. On prend la direction des montagnes les plus hautes du monde. On savoure chaque minute qu'il nous reste et on commence à les compter.......